Emma Riviera est née en 1995. Elle vit et travaille entre Marseille, Arles et Paris. Après une Licence Cinéma et Audiovisuel à Paris I Panthéon-Sorbonne, elle intègre l’École nationale supérieure de photographie d’Arles, dont elle sort diplômée en 2021.

Durant ce master, elle a développé une pratique de la photographie autour de la notion de rencontre. Cette idée de rencontre passe autant par son rapport au sujet, qu’au spectateur. Elle essaye de créer des espaces de discussions, d’échanges avec le public, notamment en racontant des histoires glanées par monts et par vaux lors de ses projets.

Son travail a été montré dans plusieurs expositions collectives, dont Une attention particulière, aux Rencontres d’Arles en 2021, 100% à la Villette en 2022 et au festival Parallèle à Marseille en 2023. Elle a participé à plusieurs résidences de création, notamment, à la Villa Pérochon en 2021, aux Ateliers Vortex et à Diaphane en 2022. Elle a réalisé la commande photographique, Patrimoine Commun, avec le Centre Photographique Marseille, ce qui a donné lieu à l’exposition collective, À l'œuvre.

Dans la continuité de son envie de création partagée, elle mène des ateliers d’éducation artistique avec différents publics et collabore régulièrement avec la presse. Prochainement, elle sera en résidence à la Caza d’Oro en Ariège.


Ma pratique est avant tout liée à la notion de rencontre avec l’autre. La photographie, la vidéo, l’écriture ou le récit oral sont autant de moyens qui me permettent de garder une trace des ces rencontres et des récits que j’en tire.

J’essaye de deconstruire mon approche de l’image documentaire pure en y introduisant des éléments issues d'autres disciplines comme le récit écrit ou oral, ou des dispositifs performatifs qui me permettent de créer des espaces de discussions ou d’échanges avec le public.

Mon approche de l’image documentaire laisse une grande place à la spontanéité, et au hasard avec une esthétique brute s’inspirant de la photographie vernaculaire. De la même manière, mon écriture est issue du réel, c’est-à-dire, d’histoires vraies que j’ai glanées et enregistrées lors de mes déambulations.